C’est un fait qui vient de ressortir à la faveur de la Consultation
nationale sur l’emploi alors que tout le monde en parlait depuis des années,
et pas toujours avec des mines réjouies.
Ce sont les marchés publics, un vivier immense pour le monde des affaires
et, nous dit-on parfois, celui des affariyettes ! Nous le comprenons sans
peine et c’est exactement la même chose partout dans le monde : en gros,
personne n’est jamais content. Chacun veut du sur-mesure et nous n’avons
également rien contre, vu que chacun est libre de rêver ! L’essentiel c’est
que les choses avancent et que les entreprises gagnent des marchés,
prospèrent et recrutent.
Pourtant, nous avons tous le devoir de regarder sérieusement, avec de
nouveaux yeux et sans a priori les marchés publics. L’un des thèmes de la
Consultation sur l’emploi tourne autour de la ‘’Confiance PPP’’ ; la
confiance qui devrait toujours exister dans le partenariat entre le public
et le privé.
Car il y a un enjeu majeur derrière les marchés publics et c’est pour cela
qu’on les décrit comme un vivier : marché intérieur égale CV pour les
entreprises exportatrices.
Comment les jeunes entreprises parviennent-ils à impressionner les marchés à
l’étranger ? C’est simple, on commence par voir ce que ces entreprises ont
accompli de bon chez elles. Les entreprises se font un CV de ces marchés !
Ce n’est qu’après que l’on ausculte le business plan.
Nous parlons des marchés publics et nous sommes réalistes… mais ils doivent
devenir encore plus de transparence si nous souhaitons gagner encore plus de
confiance.
Regardons-nous dans le miroir. Qu’y voyons-nous ? La mine apathique de celui
qui dort trop ! Réveillons-nous et voyons l’intérêt des jeunes tunisiens
diplômés de l’enseignement supérieur pour la création de leurs propres
projets. Ils ont besoin de voir et de croire qu’ils ont leur chance, que
leurs ailes auront le temps de pousser pour les amener de l’autre côté de la
mer !
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