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Non, Kasserine ne se contentera plus de produire de la canne à sucre ou de
l’alfa, elle est en guise de devenir une plateforme pour les entreprises
exportatrices opérant dans la confection. Ces entreprises ont entraîné une
grande dynamique socioéconomique à travers la création des nouveaux postes
d’emploi directs et indirects dans l’un des gouvernorats les plus pauvres de
Tunisie.
Les entreprises de confection pour l’exportation ont vu leur nombre doubler
pour passer de 20 à 40. Parmi elles, la moitié emploie plus de 2.000
personnes. Neuf autres entreprises dont les dossiers de financement ont été
agréés s’apprêtent à entrer en fonction et devraient créer 600 postes
d’emploi.
Onze nouvelles entreprises finalisent aujourd’hui, leurs plans de
financement avec les banques en attendant de recevoir l’autorisation de la
firme mondiale de prêt à porter ”Benetton” pour démarrer leurs activités
dans cette branche du textile dans un cadre de partenariat.
D’autre part, et en vue d’encourager l’installation des entreprises
exportatrices opérant dans le textile, des décisions ont été prises pour
étendre à 10 hectares la zone industrielle de Kasserine et son raccordement
au réseau de l’Ofice national d’assainissement (ONAS). Elles visent
également à relier les zones industrielles de la région par fibres optique
sur une distance totale de 18 km, outre la mise en place de bâtiments
industriels qui s’étendront sur une superficie de 6.000 mètres carrées et
l’élaboration d’un programme d’intervention en vue de la construction de
bâtiments additionnels le cas échéant.
Le gouvernorat de Kasserine investit de plus en plus dans la formation
professionnelle pour parvenir à couvrir les besoins du marché de l’emploi et
préparer les compétences nécessaires aux demandes des entreprises en
mains-d’œuvre qualifiée.
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