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La Banque d’Algérie a
annoncé récemment que le volume des IDE, au cours du premier semestre 2008,
s’est élevé à 1 milliards de dollars, selon le quotidien algérien Le
Maghreb. La position financière extérieure du pays a été confortée par
l’important solde global de la balance des paiements, dont l’excédent du
compte courant est estimé à 22,21 milliards de dollars contre 12,57
milliards de dollars au premier semestre 2007.
Selon le bulletin de la conjoncture 2008, les réserves officielles de change
sont ainsi passées de 110,180 milliards de dollars en 2007 à 133,235
milliards de dollars au terme du premier semestre 2008.
Par ailleurs, les exportations d’hydrocarbures ont atteint 41,71 milliards
de dollars contre 26,94 milliards de dollars à la même période en 2007.
Cette situation est due à l’augmentation du cours du baril de pétrole, en
progression de 26% au 2ème trimestre 2008 par rapport au 1er trimestre 2008
et de 74% par rapport au premier trimestre 2007.
D’autre part, la stratégie de désendettement engagée depuis 1997 par
l’Algérie lui a permis d’abaisser progressivement son endettement qu’on
estime à 623 million de dollars au premier semestre 2008 contre un pic de 33
milliards de dollars en 1997. Mais ce qui constitue la problématique majeure
du pays, c’est la question du chômage dont le taux s’élève à 13,8% en 2007,
selon l’OCDE.
La création d’emploi relève, donc, d’une priorité nationale pour l’Algérie.
Selon le quotidien algérien “Horizons”, 300 mille demandeurs d’emploi se
présentent chaque année sur le marché du travail. Un nombre qui s’est élevé
à 900 mille en 2008. Ce qui rend la mission de l’Etat encore difficile si on
sait qu’il table, pour la période 2009-2013, sur la création de seulement
400 mille emplois par an et sur la réduction du taux de chômage à 10%.
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