[01/10/2008 15:14:20] ROME (AFP) Le président d’Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, a rencontré mercredi à Rome les responsables du dossier Alitalia pour leur confirmer l’intérêt du groupe franco-néerlandais pour une entrée minoritaire dans la nouvelle compagnie italienne, selon une source proche du dossier. La réunion avec notamment Roberto Colaninno, président de la Cai, la société chargée de reprendre les activités d’Alitalia, et Gianni Letta, le bras droit de Silvio Berlusconi en charge de la restructuration de la compagnie, s’est déroulée en fin de matinée à l’ambassade de France à Rome, a indiqué la même source. Elle a permis à M. Spinetta “de redire tout l’intérêt d’Air France-KLM à une participation minoritaire” dans la future Alitalia, a précisé cette source. Le président d’Air France a indiqué que son objectif était de faire participer Air France à “une Alitalia forte dans l’intérêt des deux compagnies”. La réunion “s’est bien passée” et il a été décidé que les contacts se poursuivraient”, a-t-on affirmé de même source. Air France qui détient 2% du capital d’Alitalia a retiré une offre de rachat d’Alitalia en avril, face à l’hostilité des syndicats mais s’est ensuite déclarée disposée depuis à prendre une participation minoritaire dans la compagnie italienne. La nouvelle Alitalia qui a fait accepter lundi aux syndicats son plan de reprise pour éviter la faillite doit prendre son envol le 1er novembre prochain et a prévu de s’appuyer sur un groupe étranger Lufthansa ou Air France-KLM. Le patron de Lufthansa Wolfgang Mayrhuber venu le 26 septembre à Rome à l’invitation du gouvernement italien s’est dit pour sa part prêt à prendre jusqu’à 49% de la nouvelle Alitalia, selon la presse italienne. La majorité des confédérations syndicales italiennes soutiennent ouvertement la compagnie allemande, tout comme le parti régionaliste de la Ligue du nord, principal allié du gouvernement de Silvio Berlusconi, Lufthansa pariant sur le développement de plusieurs plate-formes en Italie, en particulier celle de Milan (nord). La participation d’une compagnie étrangère pourrait aller jusqu’à 25% du capital de la Cai, selon les chiffres cités par la presse, mais Silvio Berlusconi a encore exclu dimanche une prise de contrôle par un non-italien. |
||
|