[03/10/2008 10:55:42] ANTIBES (AFP) Le Premier ministre français François Fillon a réaffirmé vendredi à Antibes son objectif d’un déficit public “proche de zéro” en 2012, malgré une conjoncture qui “n’est pas favorable”, pour “ne pas trahir les engagements européens” de la France. “Bien sûr la tâche est difficile. Mais ce n’est pas parce que la conjoncture n’est pas favorable qu’il faut baisser les bras. Nous ne renonçons pas à notre objectif d’un déficit public proche de zéro en 2012”, a déclaré le chef du gouvernement devant les députés et sénateurs UMP réunis à Antibes pour leurs journées parlementaires. Dans un contexte où “la crise financière complique notre tâche”, le Premier ministre a exclu de “renoncer à maîtriser la dépense”. “Ce serait trahir non seulement nos engagements européens, ce serait aussi alourdir encore davantage le fardeau de la dette que nous léguons à nos enfants”, a-t-il fait valoir. Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, a jeté jeudi un pavé dans la mare en déclarant que “temporairement”, face à la crise financière, les critères de Maastricht “ne sont pas la priorité des priorités”. Les critères de Maastricht prévoient notamment un déficit public contenu sous la barre des 3% du PIB. |
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