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La Conférence nationale sur l’emploi
semble avoir été une occasion pour M. Hédi Djilani, président de l’UTICA de
dire ce qu’il a sur le cœur à propos d’un sujet qui fait bouillir de colère
d’innombrables entreprises tunisiennes : le marché parallèle !
Le patron des patrons a été invité
pour dire son sentiment quant à l’effort national de dynamiser l’emploi,
surtout en ce qui concerne les diplômés de l’enseignement supérieur…
exactement comme la douzaine de représentants des organisations nationales
et des partis politiques ; c’est-à-dire aussi bien l’UTICA que l’UGTT ou l’UTAP,
le RCD, le MDS, Ettajdid, l’UNFT…
En vérité, personne n’a été étonné du
coup de gueule de M. Djilani vu que nous savons tous le sentiment des chefs
d’entreprise à ce sujet. Il s’en fait simplement l’écho : ‘’Pourquoi
devrions-nous tolérer les marchandises venant de l’Asie alors qu’ils ne se
fournissent pas chez nous ?’’.
Il sait que nous avons des
engagements compliqués au sein de l’OMC mais il va au bout de son
raisonnement ou, plutôt, au bout de la colère des patrons : ‘’S’il
s’agissait de produits européens ou arabes, nous n’aurions rien dit vu que
ce sont nos partenaires et que nous partageons une destinée commune… mais
là… ’’
Pour retourner au sujet de la
Consultation, il ne va pas par quatre chemins : ‘’Inutile de parler d’emploi
tant que nous n’avons pas résolu ce problème.’’ Cela a au moins le mérite
d’être clair !
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