L’UA et la Banque mondiale la main dans la main pour enrayer la pauvreté en Afrique

Par : Tallel
 

C’est le jeudi 2 octobre
2008 que la Banque mondiale (BM) et l’Union africaine (UA) ont signé à
Washington un mémorandum d’accord visant à renforcer la coopération entre
les deux instituions dans l’objectif d’instaurer des mécanismes de mise en
place d’un développement durable et de lutte contre la pauvreté en Afrique.

Ce mémorandum vise à étendre la collaboration entre l’Union et la BM dans
plusieurs domaines, notamment l’intégration régionale, la gouvernance,
l’aide spécifique aux pays sortant de conflit, mais aussi des relations avec
la diaspora et du VIH/sida et des autres maladies transmissibles.

Pour ce faire, le mémorandum d’accord a défini un cadre général de
collaboration sur une période initiale de cinq ans dans chacun de ces
domaines considérés comme priorités aussi bien par la Banque mondiale que
par l’Union africaine. Et à l’issue de la cérémonie de signature dudit
mémorandum, le président de la BM, Robert Zoellick, a déclaré : “Nous
voulons comprendre comment compléter le travail de l’UA et nous devons
continuer d’envisager des projets d’envergure, même si nous devons aussi
agir à plusieurs niveaux, y compris par des petits projets”, tout en
ajoutant que son institution ‘’souhaite contribuer à affermir la légitimité
de l’Union africaine dans différents pays en travaillant avec l’UA à
promouvoir et soutenir de réels progrès”.

Les modalités d’exécution des différentes actions dans chacun des domaines
d’intervention seront bientôt détaillées dans un programme de travail
conjoint entre les experts des deux institutions. Mais d’ores et déjà, les
grands axes sont tracés : la BM apportera ses compétences techniques alors
que l’UA sera aux commandes des opérations… Le programme prévoit non
seulement des réunions d’évaluation annuelles mais également de d’échanges
d’information.

Enfin, les deux institutions ont décidé que des hauts responsables de la
Commission de l’UA participent en qualité d’observateurs aux assemblées
annuelles de la Banque mondiale, et que des hauts responsables de la Banque
mondiale assistent en tant qu’observateurs aux réunions ordinaires de
l’assemblée de l’UA, du Conseil exécutif et du Comité des représentants
permanents.

Initiative louable sans doute, mais on peut regratter cependant qu’elle ne
soit pas globale, c’est-à-dire qu’elle n’associe toutes les organisations et
autres institutions qui agissent et/ou militent pour la lutte contre la
pauvreté sur le continent africain, et donc pour le développement durable en
Afrique.
 


T.B