Des liquidités nationales

Par : Autres

OUI SI RADHI, mais concernant le resserrement de crédit (crédit crunch) il
faut remarquer que les effets peuvent s’atténuer par le recours au marché
domestique qui, à vrai dire présente des opportunités, pour que l’Etat
puisse continuer à réaliser ses programmes d’investissement de développement
et d’infrastructure, bien sûr sans assécher l’épargne nationale .

En effet, comme vous le savez la dette devrait baisser en période
favorables (liquidité abondante) et augmenter dans des périodes où il faut
stimuler la relance, la dette de l’Etat est une excellente soupape d’établir
la confiance grâce à l’épargne locale. Vu les maturités des adjudications les
banques et les compagnies d’assurances qui disposent de grandes masses de
liquidité et pour de raisons de réglementation prudentielle, doivent
les placer, même avec un peu de risques, mais en face de l’ETAT, le risque
est nul. Sachant que les particuliers et les OPCVM qui collectent des flux
importants (à elles seules les sicav obligataires ont drainé, sur les 9
premiers mois 2008, 580 MDT +21%!!).

Une évidence, il faut que les soumissionnaires jouent le jeu de la
rémunération adéquate avec les conditions du marché et ne pas surenchérir
sur les taux. Je précise que ces derniers temps les émissions obligataires
privées sont souscrites en totalité dès les premières heures de l’ouverture
au public!! En un mot, les institutionnels et les ménages peuvent, chiffre à
l’appui, prêter pour financier notre économie.

MOKDADI  Hammadi

 

Réaction à l’article : 
Radhi Meddeb: c’est l’économie virtuelle qui a déclenché la crise et nous n’en avons pas chez
nous