La question du financement pose encore un problème réel pour les jeunes
promoteurs. Bien que la création de la Banque de financement des PME (BFPME),
depuis 2005, ait eu l’avantage de booster le rythme de la création
d’entreprises en Tunisie, plusieurs dossiers approuvés par celle-ci
n’obtiennent toutefois pas l’accord des banques, dans le cas du cofinancement.
Cette question a été débattue au cours d’une conférence sur «les
mécanismes de la création d’entreprises en Tunisie et en France», organisée
le 18 octobre 2008, en marge du salon de la création d’entreprises. M.
Mohamed Agrebi, directeur général de la Banque de Financement des PME, a
indiqué que le cofinancement pose un problème réel pour les jeunes
promoteurs. Ajoutons à cela des délais très longs entre l’accord préalable
de la BFPME et celui de la banque. Ce qui provoque un décalage dans le
schéma de financement à la suite.
Pour cause, la question de la garantie qui manque assez souvent au jeune
créateur malgré la présence de la SOTUGAR -qui constitue un instrument de
garantie efficace. Mais les responsables de la BFPME ne risquent pas d’être
intimidés par cet obstacle. «On est en train d’instaurer, au sein de la
BFPME, un nouveau mécanisme qui nous permettra de financer complètement tous
les projets qui ne dépassent pas 200 MDT», a précisé M. Agrebi.