[22/10/2008 20:06:04] NEW YORK (AFP)
à essence (Photo : Behrouz Mehri) |
Les prix du pétrole continuaient de s’enfoncer mercredi, le Brent coté à Londres passant sous les 65 dollars et évoluant au plus bas depuis mai 2007, après l’annonce d’une hausse des stocks pétroliers américains la semaine dernière.
A Londres, le baril de Brent de la mer de Nord pour livraison en décembre est tombé à 64,59 dollars, des niveaux qu’on n’avait plus vus depuis le 9 mai 2007.
A New York, le “light sweet crude” à échéance identique a touché 66,73 dollars, au plus bas depuis le 14 juin 2007.
Le président de l’Opep, l’Algérien Chakib Khelil, a affirmé mercredi, deux jours avant une réunion d’urgence du cartel, qu’une baisse de production de pétrole devrait ménager les intérêts des pays producteurs mais aussi des consommateurs, touchés par la crise financière.
“L’un de nos objectifs est de ne pas affecter les pays déjà frappés par la crise financière, mais nous ne voudrions pas non plus que nos pays soient affectés par les prix bas” du baril de pétrole, a-t-il déclaré à son arrivée dans la capitale autrichienne.
“Il faut prendre en compte les intérêts des pays consommateurs mais aussi des pays producteurs”, a ajouté le président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), par ailleurs ministre algérien de l’Energie et des Mines.
L’Opep tient une réunion d’urgence vendredi et devrait nettement réduire sa production pour tenter de mettre un terme à la baisse des prix.
En l’espace de trois mois et demi, les prix du pétrole ont perdu plus de la moitié de leur valeur. D’un record de 147,50 dollars en juillet, ils sont tombés sous 65 dollars mardi à Londres, leur niveau le plus bas depuis mai 2007.