éunion annuelle du FMI le 13 octobre 2008 à New York (Photo : Handout) |
[24/10/2008 07:12:36] WASHINGTON (AFP) Le Fonds monétaire international met la dernière main à un plan qui lui permettrait d’accorder une aide aux pays en difficulté, mais considérés comme bien gérés, sans exiger en contrepartie des changements radicaux de leurs politiques, affirme le Wall Street Journal.
Ce plan autoriserait le FMI à aider des pays comme le Mexique, le Brésil, la Corée du Sud et certains pays d’Europe de l’Est qui n’ont pas de gros déficits de leurs comptes courants mais traversent une passe difficile, a ajoute jeudi le quotidien des milieux d’affaires sur son site internet.
L’organisation internationale pourrait “pré-approuver” l’octroi de prêts à ces pays, en prenant en compte des critères comme leur capacité à rembourser leurs dettes et l’absence de recours aux facilités du FMI ces trois dernières années, ajoute le WSJ, en citant un haut responsable anonyme du Fonds.
Ces pays étant considérés comme bien gérés, ils n’auraient pas à mettre en oeuvre les politiques de rigueur –privatisations et arrêt des subventions publiques– qui ont rendu le FMI si impopulaire dans nombre de pays pauvres.
Ce plan pourrait être soumis à l’approbation du conseil d’administration du Fonds dès vendredi. Une approbation est probable, mais non certaine, certains pays –le WSJ cite l’Allemagne– répugnant à ce que l’organisation internationale accorde des crédits sans conditionnalité.
Le WSJ reconnaît ne pas être en mesure de préciser le montant de la nouvelle facilité du fonds. Le New York Times, qui évoque ce projet en termes moins précis que son grand concurrent, affirme que ce fonds pourrait être “énorme”.
Le Japon et la Chine, qui disposent d’énormes réserves de changes, pourraient être mis à contribution pour aider au financement de cette facilité.