înes de montage de Chrysler à Warren, Michigan, le 12 septembre 2008 (Photo : Bill Pugliano) |
[27/10/2008 18:31:24] WASHINGTON (AFP) Les constructeurs automobiles américains pourraient bénéficier du plan de sauvetage de l’Etat et sont en discussion à ce sujet avec le secrétariat au Trésor, a dit la porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino lundi.
Les constructeurs automobiles “ont des bras financiers, beaucoup d’entre eux en ont. Et il est possible que certains de ces bras financiers fassent partie du plan de sauvetage” de 700 milliards de dollars, a dit Mme Perino, précisant devant la presse parler par exemple de General Motors et Chrysler.
“C’est l’une des raisons pour lesquelles le Trésor est en contact avec eux”, a-t-elle dit.
“Je dis juste que c’est une possibilité, qu’ils pourraient remplir les conditions. Il y a le formulaire de demande que le Trésor a annoncé la semaine dernière. Et si ces compagnies le demandent, il est possible qu’elles en fassent partie”, a-t-elle dit, tout en soulignant qu’il appartiendrait au Trésor d’en juger.
La communauté financière s’inquiète sérieusement de l’épuisement des liquidités des trois grands de Détroit, General Motors, Ford et Chrysler, en proie à la grave crise du secteur automobile américain.
GM, confronté à un effondrement de ses ventes aux Etats-Unis, mais aussi en Europe, a annoncé jeudi qu’il allait devoir recourir à des licenciements secs pour faire face à ses difficultés financières. Chrysler a annoncé vendredi la suppression d’un quart de ses effectifs administratifs.
Les constructeurs automobiles ont reçu en septembre une bouée de sauvetage du parlement américain, sous la forme de 25 milliards de dollars en prêts pour les aider à réorienter leur gamme vers des modèles moins gourmands en carburant.
L’argent n’a pas encore été versé. La porte-parole de la Maison Blanche a invoqué le temps nécessaire pour faire passer les réglementations nécessaires. Elle a assuré que l’administration travaillait dur pour que l’argent soit débloqué “le plus vite possible”. Mais elle a souligné que cela ne résoudrait pas forcément et immédiatement les problèmes de liquidités des constructeurs.
Les bénéfices du plan de sauvetage de 700 milliards élaboré par l’administration face à la crise financière pourraient ainsi continuer de s’étendre au-delà des banques à proprement parler.
Un secrétaire adjoint au Trésor, David Nason, a ainsi indiqué lundi que l’Etat allait prendre en considération les demandes d’aide de la part d’assureurs.