L’Ecureuil veut fusionner avec les Banques populaires au printemps

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ée du siège de la Caisse d’Epargne à Paris, le 19 octobre 2008 (Photo : Bertrand Langlois)

[03/11/2008 07:11:53] PARIS (AFP) Les Caisses d’Epargne souhaitent fusionner avec les Banques populaires au printemps 2009, affirme le directeur général de la Caisse nationale des Caisses d’épargne Alain Lemaire, dans un entretien au Figaro publié lundi.

“Nous nous inscrivons dans le rythme qui avait été décidé pour cette opération dont nous souhaitons qu’elle se réalise au printemps”, déclare M. Lemaire.

“Mais nous ne laisserons pas non plus enfermer dans un calendrier qui ne nous permettrait pas de bâtir un projet solide, pérenne”, précise-t-il.

Alain Lemaire, président du directoire de la Caisse d’Epargne Provence-Alpes-Corse, avait été nommé directeur général de la Caisse nationale en remplacement de Nicolas Mérindol après la perte de 750 (bien 750) millions d’euros essuyée par le groupe.

A la question de savoir s’il faisait “table rase” de la stratégie menée par ses prédécesseurs, il a répondu: “Non, nous tournons la page, Bernard (Comolet, président du directoire) et moi partageons la même conviction d’un retour nécessaire aux fondamentaux et aux valeurs du groupe”.

“Le Groupe Caisse d’épargne est d’abord et doit rester une banque de détail”, précise-t-il, ajoutant: “C’est notre ADN, notre culture: coller aux besoins réels et s’éloigner de la sophistication financière”.

“Nous envisageons des cessions de participations non stratégiques, mais nous le ferons à l’aune de nos intérêts patrimoniaux et en intégrant la perspective d’un rapprochement avec les Banques populaires”, poursuit-il sans donner plus de précisions sur les cessions envisagées.

La fusion entre les groupes Caisse d’Epargne et Banque Populaire donnerait naissance à la deuxième banque française. La fusion des organes centraux des deux établissements nécessiterait que le Parlement révise la loi de juin 1999 qui a reconnu aux Caisses d’Epargne le statut de banques coopératives.

A propos des modalités de répartition des postes dirigeants de la nouvelle entité, Bernard Comolet affirme que “sur le choix des hommes, rien n’a été décidé”.