CJD : Silence… car le silence est d’or !

Manifestement heureux dans une superbe réserve, on entend
parler de moins en moins du Centre des jeunes dirigeants (CJD, organe relevant
de l’UTICA)… et cela nous manque !

Rappelez-vous il y a quelques années alors que les débats, les rencontres et
même les polémiques ne s’arrêtaient pas. Brio dans la réflexion accompagné de
brio sur le terrain alors que les CJD régionaux se multipliaient à tour de bras…
et jusqu’aux fameuses Journées de l’entreprise de Hammam-Sousse où l’on ne
voyait plus qu’eux ; ces jeunes loups qui nous faisaient rêver et qui prouvaient
que les entreprises tunisiennes avaient là un poumon, un vivier qui ponctuait la
‘’continuité’’.

On se prenait même à penser que si de tels talents se multipliaient, avec
toute la créativité et l’énergie de la jeunesse que cela suppose, on allait
résoudre nos problèmes d’emploi et de marché. Et on se mit à attendre que tout
cela fasse tâche d’huile…

Seulement, il y eut brusquement comme une léthargie, du ‘’business as usual’’,
de la routine… et le CJD en arriva à ne plus être ce chaudron bouillonnant
auquel nous nous étions habitués, comme s’il lui manquait soudain quelque chose,
comme s’in devenait incapable de nous étonner…

Et nous nous posons des questions. Avions-nous décidément vu trop haut alors
que le CJD était dans les premières années euphoriques ? Ou alors l’UTICA, en
croyant qu’il pouvait voler de ses propres ailes, l’a-t-elle ‘’abandonné’’ à son
sort ? Le bénévolat que nécessitent de telles activités a-t-il cessé d’être
motivant pour ses membres ? Ou, peut-être, lui manque-t-il tout simplement un
leader ?