Des sources concordantes affirment qu’un consensus se serait dégagé, ce
mardi 4 novembre, à propos du siège de l’Union pour la Méditerranée (UPM), qui a
vu le jour le 13 juillet. Selon toute probabilité, c’est finalement Barcelone
qui accueillera ledit siège.
Les ministres de l’Union européenne et des pays de la rive sud réunis à
Marseille depuis lundi soir (3 novembre) se seraient également mis d’accord pour
que la Ligue arabe soit membre à part entière de l’UPM, Israël héritant en
contrepartie d’un secrétariat général adjoint, écrit notre confrère Le Monde
dans sa version électronique de ce mardi, qui relève les propos d’un diplomate
français indiquant qu’’’Il y a un accord sur tous les points… L’annonce va être
faite tout à l’heure”.
Maintenant, les choses sérieuses commencent, comme on dit. Car, désormais si le
projet UPM si cher à M. Sarkozy risque de se confronter à l’épreuve des faits.
La difficulté majeure résidera à savoir manœuvrer entre la chèvre et le chou, et
concilier l’inconciliable. Vous avez compris ce que j’ai voulu dire. Et là, il y
a des fortes chances que l’UPM subisse le sort du Processus qui, de toute
évidence est déjà enterré.
Ceci étant, on se pose la question sur le retrait de la candidature de la Tunsie
pour accueillir le siège de l’UPM, pourtant soutenue par la présidene de l’Union
européenne. Trop tôt pour le savoir.
Par ailleurs, il est tout de même curieux que les nouveaux futurs partenaires
aient choisi Barcelone comme siège de cette Union, comme si on avait voulu
réserver le sort du Processus à l’UPM. Bon, n’allons pas trop en besogne. Et
wait and see !