7 novembre 1987, 7 novembre 2008. Ainsi, la Tunisie va
célébrer vendredi l’anniversaire du changement opéré depuis l’accession au
pouvoir du président Zine Abidine Ben Ali. Une célébration exceptionnelle au
moment où ce pays vient d’être sacré leader du développement en Afrique par le
rapport de Davos grâce à ses performances économiques, devançant de loin
certains pays européens dont le Portugal, l’Italie et la Grèce. Une consécration
qui vient conforter les dirigeants de ce pays africain et les pousser à rester
sur orbite pour accéder au rang des nations émergeantes.
Le rapport de Davos, une étude sur la compétitivité comparative des pays de
la planète qui établit chaque année un classement sur la base de 12 critères
dont les institutions, les infrastructures, la stabilité macroéconomique, la
santé et l’enseignement, l’efficience du marché des biens, l’efficience du
marché du travail et la taille du marché ainsi que la sophistication des
affaires et l’innovation.
La hiérarchisation de ces tendances en 2008 2009 vient de classer l’économie
tunisienne en tête au Maghreb et en Afrique de manière générale. Hors du
continent, la Tunisie devance des pays comme le Bahreïn (37ème), Oman (38ème),
la Jordanie (48ème) ou des états méditerranéens tout proches tels le Portugal
(43ème), l’Italie (49ème) et la Grèce (67ème), loin devant le Maroc (73ème),
l’Algérie (99ème), l’Egypte (81ème), la Libye (91ème) et la Syrie (78ème). Dans
ce rapport qui est une référence mondiale, ce pays occupe la 22ème place pour
ses institutions, se distingue en deuxième position dans la gestion des deniers
publics et se positionne au 14èmerang dans la rubrique de mise en confiance des
citoyens par leurs politiciens. Quant à la transparence de la prise des
décisions gouvernementales, la Tunisie est 15ème. Dans les domaines de la santé
et de l’enseignement élémentaire, elle occupe la 27ème place.
Au niveau de la sophistication des affaires, ce petit pays d’Afrique du Nord
est classé 2ème dans le continent après l’Afrique du Sud, 3ème dans le monde
arabe après les Emirats Arabes Unies et le Koweït et 40ème à l’échelle mondiale.
C’est donc sous ces heureuses indications de croissance, mais aussi de
développement socioéconomique, que le chef de l’Etat présidera les festivités
marquant les 21 ans de son accession au pouvoir. Suite à un changement politique
pacifique qui l’a substitué au père fondateur de la nation tunisienne, Habib
Bourguiba, le président Zine Abidine Ben Ali peut aujourd’hui être fier d’avoir
réussi à faire décoller son pays dans la paix et la stabilité
politico-économique sous fonds d’attachement aux valeurs républicaines et l’Etat
de droit.
Le socle solide de la stratégie tunisienne de développement socioéconomique
dans un cadre de justice et d’équilibre social prôné par le président Ben Ali se
traduit surtout par une politique de solidarité nationale dont le succès sur la
scène internationale a inspiré la création par l’Onu du Fonds mondial de
solidarité. La dynamique de la société civile est également très forte vu le
niveau de la qualité des ressources humaines issues des universités réformées
par un vaste programme de révolution du savoir. Sans compter l’ensemble des
acquis et des réalisations, ses orientations stratégiques et son modèle de
développement original.
Par ailleurs, le rapport annuel Doing Business 2009, élaboré par la Banque
mondiale et sa filiale, la Société financière internationale (Sfi) sur
l’environnement des affaires, a classé la Tunisie 1ère au Maghreb, 3ème en
Afrique, 8ème dans le monde arabe et 73ème dans le monde sur un total de 181
pays. Le Classement de Doing Business s’effectue à partir du calcul de dix
indicateurs dont la création d’entreprises, l’octroi de licences, l’emploi, le
transfert de propriétés, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs,
le paiement des impôts et la fermeture d’entreprise.
Par ses remarquables résultats économiques et sociaux, ses multiples
infrastructures, la compétence de ses cadres, le respect de la charte de l’Onu
et de l’Union africaine et les différentes conventions internationales, son
volume d’échanges avec les pays africains qui ne cesse de progresser, la Tunisie
a fait monter sa côte sur tous les tableaux.
En somme l’expérience dans les divers domaines de santé, du tourisme, de
l’enseignement et de la formation, les TIC, l’assainissement de son
environnement économique et les grandes réalisations infrastructurelles,
notamment dans la capitale, les régions jusque dans les villages, fait
qu’aujourd’hui que ce pays est cité comme modèle de développement en Afrique.
(Source :
http://www.sudonline.sn/spip.php?article14875)