Belle leçon de démocratie

Par : Autres

Dans un pays où chaque citoyen dispose du pouvoir de changer
les choses et d’écrire l’histoire, hier esclaves, aujourd’hui maîtres de leur
destinée, tel est la volonté du peuple américain dans sa grande majorité et
ainsi soit-il… Jamais l’exercice démocratique n’a mobilisé tant d’individus
déterminés à changer le cours des événements et améliorer leur quotidien après
huit années de «Bushisme», ponctuées par un tragique attentat et deux guerres
sans réelle utilité si ce n’est celle d’imposer un «nouvel ordre» mondial à
l’image d’un Empire dont le centre nerveux se situe à Washington DC et
s’arrogeant le droit de décider de la destinée des peuples.

Le petit Bush quittera «sa» Maison Blanche et s’en ira savourer les dividendes
qu’il a récoltés, ses deux termes durant en ayant servi les intérêts des fameux
lobbies au détriment des intérêts de son peuple. Des lobbies, je citerais celui
des pétroliers texans et autres marchands de canons. Que restera-t-il de ces
années ? Rien … juste un mauvais souvenir pour son peuple et les autres et un
déficit budgétaire légendaire.

Le jugement de l’histoire est sans pitié et c’est de la consécration de la
volonté de son peuple qu’un dirigeant tirera toute la légitimité de son pouvoir,
un pouvoir au demeurant limité dans son étendue et dans le temps. C’est le
«Contrat Social» qui doit être respecté. L’Administration sortante n’a reflété
en rien cette volonté populaire perdant ainsi sa légitimité. C’est la réalité du
système politique américain dont les fondations furent bâties par les pères de
cette grande nation et dont la Constitution représente «la Loi ultime» et à
aucun moment, le petit Bush n’a su «coller» à cette réalité qui n’est pas
seulement américaine, c’est une réalité universelle et le fondement de tout
système politique moderne.

L’histoire s’écrit dans les Urnes de la démocratie, il n’y en a qu’une. Martin
Luther King en a rêvé, Obama l’a fait …

Sami BHIRA

Réaction pour l’article : Un Afro-Américain à la Maison Blanche : ce n’est plus de la fiction et on ne pourra plus la rattraper»