Un contrat de développement de l’activité de géo-localisation a été signé, le
6 novembre 2008, entre Tunisie Télécom et la Société Nationale de Transport
Interurbain (SNTRI), représentant 12 société régionales de transport. Ce
système, déjà opérationnel depuis le 7 novembre 2008, bénéficiera, pour
l’instant, à 1.400 bus de la SNTRI. 
En fait, cette solution englobe des équipements GPS, des canaux de communication
mobiles et filaires et un serveur central dédié à la collecte des données appelé
«Serveur Tracking GPS». Elle a déjà été testée à Kairouan et Nabeul, «et on a eu
de bons résultats », selon le PDG de la SNTRI.
Cette nouvelle disposition a été mise en place dans le but de concrétiser le
concept de transport intelligent. Son atout est qu’il associe les technologies
satellitaires GPS et mobiles GPRS. «Cette solution permettra à la SNTRI de
contrôler et d’exploiter sa flotte. Elle facilitera également la tâche des
professionnels du secteur, à savoir les chauffeurs de bus», a indiqué le
ministre du Transport.
De son côté, le PDG de la SNTRI a souligné que ce système aura l’avantage de
répondre au souci de sécurité en permettant une intervention immédiate en cas
d’accident. Ajoutons à cela qu’il permet la communication directe avec les
chauffeurs qui seront désormais facilement repérables.
En deuxième étape, il est prévu de mettre en place, dans les stations et les
gares, des panneaux informant les passagers sur les horaires d’arrivée et de
départ des bus.
Par ailleurs, deux autres conventions entre, d’un côté, la SNTRI et un call
center d’Ariana, et ,de l’autre côté, l’Office tunisien du transport civil et un
call center de Gafsa, ont été signées afin de faciliter l’accès à l’information
aux passagers du transport terrestre et du transport aérien. Pour le premier, un
numéro d’appel vocal a été déjà mis en place, le 1815, qui sera opérationnel
d’ici un mois. Le tarif d’appel n’a pas été encore fixé, mais «ça sera un tarif
unique pour toute les régions», nous indique le ministre des Technologies de la
Communication. 
Précisons que les trois conventions indiquées ont été signées de gré à gré, en
accord avec la loi 2007 qui permet la conclusion de tels contrats entre les
entreprises publiques.
Mais qu’en est-il de la SNT (Société nationale du transport) ? Sera-t-elle
prochainement concernée par ce dispositif ? On nous confirme qu’un système
d’aide à l’exploitation sera mis en place dans les bus de la SNT, dans les
années qui viennent. La livraison du matériel sera effectuée dans quatre mois
avec un coût de 3 MDT. Ce système se chargera non seulement de la localisation
mais aussi de la régulation et de la gestion de la flotte.
