La Bourse de Paris (Photo : Stéphane de Sakutin) |
[20/11/2008 08:31:07] PARIS (AFP) La Bourse de Paris évoluait en fort repli jeudi dans les premiers échanges, le CAC 40 cédant 2,23% après le plongeon de Wall Street et des bourses asiatiques, touchées par les craintes de récession et de déflation.
A 09H06 (08H06 GMT), l’indice vedette lâchait 67,04 points à 3.019,10 points, après avoir rechuté mercredi, cédant 4,03%.
La Bourse de New York a plongé mercredi à ses plus bas niveaux depuis plus de cinq ans. Le Dow Jones a perdu 5,07% et le Nasdaq 6,53%.
Dans la foulée, les Bourses asiatiques se sont effondrées jeudi.
La Bourse de Tokyo a chuté de 6,89%, Séoul de 6,70% et Shanghai de 1,67% tandis que Hong Kong reculait de 5,5% à la mi-séance vers 05H00 GMT.
La Réserve fédérale américaine a revu mercredi en forte baisse ses prévisions pour l’économie des Etats-Unis, n’écartant pas la possibilité d’une contraction de l’activité l’an prochain, et a prévenu qu’un retour à la normale serait un chemin long et difficile.
VALEURS A SUIVRE:
BNP PARIBAS, dont le cours de Bourse a perdu 22,5% en trois séances, a affirmé mercredi dans un communiqué qu’aucune “augmentation de capital n’est à l’étude”, hormis celle qui est prévue dans le cadre de l’acquisition de Fortis.
Dans son sillage, CREDIT AGRICOLE, NATIXIS et SOCIETE GENERALE ont chuté la veille. En outre, la banque américaine Citigroup, s’est effondré jeudi à Wall Street dans un volume d’échange plus de deux fois supérieur à la normale: son action est tombée à 6,40 dollars, son plus bas niveau depuis treize ans.
AIR FRANCE-KLM s’est montré prudent jeudi pour l’ensemble de son exercice 2008-2009 en raison de la crise, après avoir essuyé une forte baisse de ses bénéfices au deuxième trimestre, plombé par le coût élevé du carburant.
VINCI a obtenu en partenariat avec un groupe américain le contrat de construction d’un tunnel destiné à évacuer les eaux traitées dans la rivière Détroit (Etats-Unis), un marché d’un montant de 299 millions de dollars (environ 230 millions d’euros).
PEUGEOT et RENAULT: Les démocrates du Sénat américain, qui ont proposé une nouvelle aide de 25 milliards de dollars pour les constructeurs automobiles en difficulté, se trouvaient dans une impasse mercredi soir face aux républicains qui proposent d’utiliser des fonds déjà votés.
Les démocrates prédisent qu’une faillite des constructeurs coûterait 126 milliards de dollars en trois ans, et que trois millions de personnes pourraient perdre leur emplois.