Certes la Tunisie produit une “quantité” plus grande d’ingénieurs mais la
“qualité” ne cesse de diminuer! Tous les systèmes éducatifs doivent être pointé
du doigt : depuis le secondaire où les programmes sont de plus en plus allégés
jusqu’au supérieur où nos élèves ingénieurs subissent une formation “archaïque”
:
– le calvaire de la prépa est devenu obsolète : gaver les cerveaux de ces
pauvres bacheliers avec des dizaines d’heures d’analyse, d’algèbre, comme quoi
les maths ouvrent l’esprit, est complètement ridicule!
Il est vrai que l’ingénierie a besoin des outils mathématiques et requiert une
connaissance solide en notions de physique et de chimie. Mais une formation
d’ingénieur moderne doit être capable d’inculquer ces connaissances tout en les
liant à leurs aspects pratiques.
Je n’oublierai jamais ce maudit trimestre où le prof de maths nous a torturés
pendant 30 heures parlant de théories mathématiques ennuyantes pour enfin sauter
les deux chapitres les plus intéressants pour les élèves ingénieurs que nous
étions : la transformée de Laplace et la transformée de Fourrier.
– L’accent doit être mis sur l’aspect pratique. Idéalement, la formation
théorique doit être assurée seulement durant les matinées. Les après midi seront
consacrées aux MINI-PROJETS et aux travaux pratiques.
– Les meilleurs profs que j’ai eu ont été ceux qui ont exercé le métier
d’ingénieur pendant quelques années ou ceux qui ont coopéré avec le milieu
industriel. Malheureusement, la majorité des autres confondent l’école
d’ingénieur avec la fac de sciences par exemple…
PS : si c’était à refaire, j’aurais fait INSAT et non prépa puis école
d’ingénieur pourtant je suis majeur de promotion !
SO
Réaction à l’article :
Ingénieurs tunisiens : sortir du moule français
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