Le groupe d’électronique néerlandais Philips supprime environ 1.600 emplois

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ège du groupe Philips à Suresnes, le 18 septembre 2008 (Photo : Pierre Verdy)

[22/11/2008 13:36:28] LA HAYE (AFP) Le groupe d’électronique néerlandais Philips va supprimer “environ 5%” des 32.000 emplois de sa division médicale dans le monde, soit quelque 1.600 emplois, a annoncé samedi un porte-parole du groupe à l’AFP.

“Dans la division médicale, les contours d’un programme d’optimisation ont été récemment annoncés”, a indiqué à l’AFP Arent Jan Hesselink, porte-parole de Philips.

“Dans ce secteur, environ 5% de tous les emplois vont devoir disparaître, malheureusement. Il y a dans la division 32.000 emplois, donc si on calcule on en arrive à environ 1.600”, a-t-il ajouté.

“Nous voulons prendre des mesures qui nous permettront, même dans une période où l’économie est moins forte, de garder nos marges de profit à niveau et de même les améliorer là où c’est possible”, a expliqué le porte-parole.

“Nous voulons être préparés le mieux possible pour affronter les effets d’une baisse de la croissance économique ou même d’une récession, que beaucoup de gens voient arriver”, a-t-il précisé.

La majorité des employés de la division médicale de Philips travaille aux Etats-Unis, mais “cela ne veut pas du tout dire que les emplois seront supprimés là où se trouvent le plus de gens”, a indiqué M. Hesselink.

“La prochaine étape sera de savoir ce que nous allons regarder, qu’est-ce qui doit arriver, et où. Nous devons négocier cela avec les gens concernés”, a précisé le porte-parole, sans être en mesure de dire si les suppressions d’emplois se feraient sur la base de départs volontaires ou non.

“Vu la visibilité limitée de l’environnement économique actuel, nous avons pris certaines mesures afin de maintenir notre rentabilité”, avait expliqué Gerard Kleisterlee, le PDG de Philips, lors de la publication des résultats trimestriels le 13 octobre.

Il avait expliqué que le groupe allait accélérer les investissements dans les marchés émergents, tout en promettant de rigoureusement gérer les coûts et prix des produits et d’améliorer le fonctionnement interne.

Le groupe a enregistré au troisième trimestre un bénéfice net en hausse de 7,8% à 357 millions d’euros grâce à la vente de sa participation dans le fabricant de semi-conducteurs TSMC.