Un des premiers pays d’Afrique et du monde arabe à se lancer
dans une politique de protection de l’environnement, la Tunisie est de nouveau Ã
la pointe sur ce registre.
En effet, la Banque mondiale l’a sélectionnée, avec un petit groupe d’autre
pays, dans le cadre d’un projet pilote d’expérimentation de l’utilisation des
systèmes nationaux d’«Evaluation Environnementale», en raison de «l’état
relativement avancé de son cadre réglementaire en matière environnementale».
Cette expérience va s’appliquer à un projet que la BM envisage de financer avec
l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de
développement (BAD).
Il s’agit du second «Projet d’investissement dans le secteur de l’eau (PISEAU
II), qui fera l’objet d’une évaluation avant la fin de l’année en cours. Le
choix du secteur de l’eau est motivé par le fait que «la Tunisie a une bonne
expérience en la matière, confirmée apr l’exécution largement réussie du PISEAU
I».
Selon un rapport de la Banque mondiale, présenté lors de la journée de
concertation organisé le 30 octobre 2008, au Centre international des
technologies de l’environnement de Tunis (CITET), la Tunisie s’en tire pas trop
mal. En effet, l’analyse comparative menée a démontré que «l’ensemble des lois,
réglementations et instruments encadrant les investissements et les activités
dans le secteur de l’eau en Tunisie sont d’une manière générale en accord avec
les Objectifs et Principes Opérationnels (OPO) de la «Politique opérationnelle
4.00», conformément à laquelle cette évaluation a lieu.
Certes, des «écarts ou différences» ont été relevés, mais ils sont imputés
essentiellement au «fait que les clauses juridiques applicables à la gestion
environnementale de l’eau en Tunisie sont dispersés dans divers instruments
juridiques, réglementaires et administratifs», voire à «de bonnes pratiques
documentés relatives à la mise en œuvre des investissements et activités dans le
secteur de l’eau et de l’hydraulique en général mais qui n’ont pas toujours fait
l’objet d’une codification juridiques à ce jour».