Indigné, l’un de nos lecteurs qui se trouve être l’un des
acteurs les plus dynamiques de la Nouvelle économie, vient de nous interpeller
dans l’espoir de parvenir à donner un coup de jeune et une dose de réalisme aux
fameuses Journées de l’entreprise organisées chaque année par l’Institut arabe
des chefs d’entreprise (IACE) et dont la 23ème session débattra (jeudi prochain)
du projet d’Union pour la Méditerranée.
L’IACE, un Think-Tank créé il y a près d’un quart de siècle, s’est toujours
voulu un forum de franche discussion, d’échange entre les patrons, les
universitaires, les chercheurs, l’administration et les hommes politiques par
des échanges francs et directs, des critiques, des propositions concrètes…
Pourtant, à en croire notre lecteur, ces Journées ont pris un coup de vieux
alors que très peu de jeunes (surtout les membres représentant la Nouvelle
économie) et de femmes chefs d’entreprise y assistent. La moyenne d’âge y est
restée supérieure à 50 ans ! ‘’L’IACE est devenu au fil des années une
organisation bourgeoise au dynamisme baissant, souvent avec les mêmes
intervenants, voire le même discours’’, accuse-t-il. Ce qu’il faudrait, c’est
rajeunir les membres en assurant un quota minimal de 20% pour les jeunes patrons
de la Nouvelle économie et une part égale aux femmes chefs d’entreprise, à
l’image du paysage politique !
Cependant, les choses semblent bouger cette année alors que la session 2008 a
été confiée à M. Roger Bismuth, PDG de CSC Tunisie, qui a décalé les Journées à
jeudi et vendredi au lieu de l’habituel vendredi-samedi et qui a annoncé que les
panels seront désormais sous forme de débat télévisé animé par un journaliste
sous forme de questions-réponses.
Alors, dans l’attente d’une vraie modernisation de l’organisation, pourquoi
ne pas innover dans le lieu ? Par exemple à tour de rôle Tabarka, Djerba ou
Tozeur… afin d’impliquer les régions ?