En d’autres termes, quel modèle de développement pour l’année
2009 et, plus directement, l’intérêt des entreprises a-t-il été mis sur les
devants de la scène?
Il faut en premier lieu savoir que, dans le projet du budget économique
actuellement en débat à la Chambre des députés, notre taux de croissance sera de
l’ordre de 5% en 2009. Qu’est-ce que cela veut dire ? D’abord l’amélioration du
revenu par habitant et cela implique un soutien direct à la consommation et donc
à la production des entreprises.
Côté investissement, on estime que 2009 accueillera un volume de plus de
14.280 millions de dinars (près de 26% du PIB) où la part de l’investissement
privé sera de l’ordre de 59% des investissements globaux. On attend beaucoup des
chefs d’entreprise !
Quelque 2.400 MDT d’investissements extérieurs devraient être mobilisés
contre 1.700 MDT prévus dans le plan, créant ainsi une dynamique plus vive de
l’environnement général où évolue l’entreprise.
Dans ce chapitre de l’environnement général, notre attention devra être
retenue du côté de la maîtrise de nos sacro-saints équilibres, particulièrement
par le maintien du déficit courant dans la limite de 3% et du taux d’endettement
à 37,1% du revenu national disponible ainsi que par la limitation du déficit
commercial à 3% et du taux de la dette publique à 44,9% du PIB.