Abdelhamid
Triki, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Développement et de la
Coopération internationale, chargé de la Coopération internationale et de
l’Investissement extérieur, lors de la 23ème édition des Journée de
l’Entreprise consacrée cette année à l’Union pour la Méditerranée (UPM), a
affirmé la volonté de la Tunisie de soutenir le projet fédérateur de l’UPM.
Le gouvernement tunisien a d’ores et déjà mis en place un programme pour
améliorer la compétitivité dans le secteur industriel ainsi que les
procédures de commerce extérieur et les financements.
«Il n’y aura pas de retour au protectionnisme économique, ce que nous
comptons faire est augmenter les investissements dans les infrastructures
et nous préparer à l’après crise»,.
Plus important encore, a déclaré M.Triki, la Tunisie est en train
d’œuvrer à améliorer le climat des affaires en prévision des années à venir.
«La France, a-t-il précisé, fait deux fois plus de réformes pour améliorer
l’environnement des affaires, les rives Nord et Sud pourraient travailler
ensemble pour le faire des deux côtés de la Méditerranée». Abdelhamid Triki
a expliqué que la délocalisation des entreprises européennes en Afrique du
Nord peut être bénéfique si on voit les choses dans une perspective de
rapprochement des compétences et du savoir-faire et dans le cadre d’un
projet fédérateur». Il a ajouté qu’il serait intéressant de voir des
sociétés à forte valeur ajoutée, technologiquement, s’installer sur nos
rives.
D’un autre côté, les hommes d’affaires, venant des différents pays du
Maghreb et participant au panel sur les défis à relever pour réussir
l’Union, ont appelé à ce qu’il y ait une harmonisation des législations
fiscales dans leurs totalités afin de faciliter les échanges entre les pays
voisins et les pays du Nord de la Méditerranée.
Nous y reviendrons