La mauvaise qualité des prestations n’est relevée qu’en Tunisie. Elle est
équivalente et comparable à celle que l’on peut trouver dans des pays n’ayant
aucune vocation touristique. L’article parle du Maroc mais il est possible d’en
dire autant de l’Egypte, de la Syrie, de la Jordanie, du Liban (pour le monde
arabe), et partout ailleurs en Europe, en Asie en Amérique, Latine et du Nord,
en Afrique du Sud et en Afrique sub-saharienne, autant dire dans tous les pays
accueillant des touristes.
Pourquoi notre pays fait-il exception? D’abord parce que l’activité touristique,
dans ses différentes composantes (transport, hébergement, restaurantion,
animation, location de voitures, information, accueil, propreté, hygiène…) est
une affaire de professionels. Ce qui, à quelques exceptions près, n’est pas le
cas dans notre pays, où le personnel, souvent occasionnel et à faible salaire,
reçoit une formation sur le tas et non professionnelle.
Ensuite, cela peut également s’expliquer, mais non se comprendre, par le prix
que paient les touristes que nous recevons, avec des forfaits frisant l’indescence.
Ils dépensent moins chez nous qu’en restant chez-eux! C’est pour cela que l’on
entend souvent cette réplique “ils en ont pour leur argent..”.
Au Maroc, un touriste dépense deux voire trois fois plus, et, bien entendu, il
en a pour son argent. Le triste de l’histoire est que l’image de notre pays en
prend un sacré coup et les véritables professionnels du tourisme dans notre
pays, et il y en a mais en minorité, en supportent les conséquences!
M.Z
Réaction à l’article :
Tourisme : Quand le cœur manque !
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