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| ût 2007 (Photo : Indranil Mukherjee) |
[10/12/2008 14:34:56] NEW YORK (AFP) L’équipementier canadien en télécoms Nortel, en proie à une chute de ses ventes et de ses résultats, a commencé à envisager une procédure de faillite pour se protéger de ses créditeurs au cas où ses efforts de restructuration échoueraient, selon le Wall Street Journal.
Le quotidien, dans un article publié en ligne mardi soir, cite un porte-parole selon lequel “aucune procédure de faillite n’est imminente”, mais qui confirme que plusieurs conseillers juridiques ont été embauchés.
“Nous restons concentrés sur la mise en oeuvre de la restructuration annoncée le 10 novembre”, a précisé ce porte-parole, Ronald Alepian, cité par le quotidien.
L’équipementier aurait également envisagé une aide gouvernementale, mais la grave crise politique à Ottawa, où le gouvernement est menacé d’être renversé par une motion de censure le mois prochain, rend cette piste très aléatoire.
Sur le trimestre achevé au 30 septembre, Nortel, qui fut autrefois la plus grosse société canadienne, a enregistré une perte nette de 3,413 milliards de dollars américains, contre un bénéfice de 27 millions de dollars un an auparavant, avec un recul de 14% du chiffre d’affaires.
“En septembre, nous avions indiqué notre point de vue, selon lequel un ralentissement du marché arrivait. Pendant les semaines qui ont suivi, les conditions économiques ont empiré, couplées à une extrême volatilité des marchés financiers, des changes et du crédit”, avait déclaré le PDG Mike Zafirovski en présentant ces résultats le mois dernier.
Nortel avait alors annoncé la suppression d’environ 1.300 emplois supplémentaires, soit approximativement 4% de ses effectifs, venant s’ajouter à 1.200 suppressions de postes déjà prévues.
A la Bourse de New York l’action Nortel ne valait plus que 52 cents mardi soir.
Le Wall Street Journal explique que l’équipementier, retenu comme fournisseur officiel des jeux Olympiques d’hiver de Vancouver en 2010 et des JO de Londres en 2012, est victime d’une soudaine chute de son marché américain, due aux mesures d’économies prises par les opérateurs des Etats-Unis.
