Elle a du plomb dans l’aile, la mondialisation. Avec la crise l’affaire prend
une tournure de vaste supercherie. La mondialisation, thèse ou foutaise ?, that
is the question !
Il y a à peine dix ans, la planète avait pris un virage sec pour la
mondialisation. L’explosion du commerce international est le meilleur ressort de
croissance, disait-on, statistiques à l’appui. Tout le monde s’est mis à
espérer. C’était tout de même la panacée. Le modèle de concurrence pure et
parfaite qui servait de sous jacent au credo de la croissance pour tous était
regardé comme le référentiel fétiche. Et les pays en développement saisis par
l’euphorie des lendemains qui chantent ont ouvert à fond la caisse. Ouvrir et
libérer, c’est avoir de l’investissement demain. Et, de la croissance ! la
conquête de l’ouest à domicile, le kif !
A peine a-t-on démarré que, shit ! la crise est déjà là et qu’elle nous tombe
dessus. Les fonds d’investissement désertent avec prise de bénéfices, of course
! les économies avancées résistent et mettent en marche des plans de relance.
Ils creusent les déficits au mépris de l’objectif d’équilibre budgétaire. Allez
comprendre! Les USA, la GB et l’UE à 27 sont au chevet de leurs économies. Des
fonds sont mobilisés. Point de détail, les aides publiques excluent la
délocalisation. Donc après le reflux des fonds le barrage aux IDE. Terrible
déconvenue. Le nationalisme économique et financier n’a jamais été aussi vivace.
C’est à peine croyable. On joue chacun pour soi. Vous appelez çà du fair play !
C’est encore un coup de la main invisible. Elle opère avec un sacré doigté !
cette main qui subtilise les richesses d’autrui, impossible à attraper !