BAD-Libye : Convergence des vues entre Kaberuka et Gueddafi

Par : Tallel

C’est dans le cadre du renforcement de la coopération entre
le Groupe de la Banque africaine de développement et la Libye que M. Donald Kaberuka a été reçu dimanche 14 décembre par le Guide la Jamahiriya libyenne,
Mouammar Gueddafi.

Au centre des entretiens entre les deux hommes, principalement l’intégration
africaine et les moyens de sa mise en œuvre. Le dirigeant libyen s’est notamment
‘’félicité de l’action menée par la BAD et son président, et a exhorté
l’institution à poursuivre avec la même efficacité de la contribution
significative au développement de l’Afrique’’, indique n communiqué de la
banque.

En outre, le chef de la Révolution libyenne ‘’a exprimé sa confiance dans la
capacité de la BAD à jouer un rôle de chef de file dans des projets
structurants, d’infrastructures panafricaines comme l’axe routier frontalier
libyen –Agadès – Zender (au Niger) et le projet hydroélectrique d’Inga en
République démocratique du Congo ou la préservation du Lac Tchad’’.

Sur un autre plan, le dirigeant libyen n’a pas manqué d’appeler les pays
africains à gérer, de façon rationnelle, leur endettement : ‘’chaque dollar
emprunté doit, pour pouvoir être remboursé, être investi dans le
développement’’.

Pour sa part, M. Kaberuka a fait part à M. Gueddafi de sa reconnaissance pour
l’engagement fort de son pays au service de l’intégration africaine, tout en
rappelant la convergence des points de vue entre la BAD et la Libye sur les
questions du développement du continent africain, ce qui est de nature à
renforcer et à étendre les champs de partenariat entre l’institution financière
africaine et la Libye.

C’est dans ce cadre d’ailleurs que le patron de la banque continentale a fait
part au dirigeant libyen ‘’des initiatives récentes prises par la banque pour
aider l’Afrique à faire face à la crise alimentaire et la crise financière…’’.
Au passage, M. Kaberuka souligne que la BAD n’a pas été affectée par la crise
financière qui secoue actuellement le monde, ‘’car elle a su gérer ses
ressources avec sécurité et prudence’’.

(D’après Communiqué de la Banque africaine de développement, site web :www.afdb.org)