Les icônes du jeu vidéo de retour juste avant Noël

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ène du jeu “Tomb Raider Underworld”

[18/12/2008 10:58:45] PARIS (AFP) Les éditeurs de jeux vidéo abattent leurs dernières cartes à quelques jours de Noël en proposant les nouvelles aventures de plusieurs icones de cette industrie: Eidos Interactive fait revenir Lara Croft dans un nouveau Tomb Raider, Sega transforme Sonic en hérisson-garou et le Prince de Perse d’Ubisoft fait son apparition sur la nouvelle génération de consoles.

Toutes ces productions sont sorties ces derniers jours en Europe et en Amérique du Nord.

– Resistance 2: Après avoir sauvé l’Europe d’une invasion extra-terrestre dans “Resistance: Fall of Man”, le lieutenant Nathan Hale doit reprendre du service. Dans ce jeu de tir à la première personne, le joueur parcourt plusieurs villes américaines, dont San Francisco et Chicago, pour éradiquer les Chimères, une espèce belliqueuse voulant prendre possession de la Terre.

Si le scénario de ce logiciel – déconseillé aux moins de 18 ans pour sa violence – n’est guère original, sa mise en scène est très réussie. Les ennemis, assez variés, bénéficient d’une intelligence artificielle suffisante pour échafauder des stratégies visant à prendre Nathan Hale et ses acolytes à revers.

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ène du jeu vidéo “Resistance 2”

Resistance 2 bénéficie de quelques très beaux décors et d’une bande son qui ajoute à l’ambiance oppressante de l’aventure. Bien qu’il se termine rapidement seul, son mode de jeu en ligne, qui peut rassembler jusqu’à 60 joueurs dans une même partie, lui assure une longue durée de vie.

(“Resistance 2”: Déconseillé aux moins de 18 ans – Développeur: Insomniac Games – Editeur: Sony – 70 euros sur Playstation 3)

– Prince of Persia: La résurrection d’Ahriman, un seigneur du mal répandant la corruption dans le royaume, force le Prince à réagir. Aidé d’Elika, la fille de l’homme ayant fait revenir Ahriman, le joueur doit parcourir vingt-cinq zones pour éliminer toutes les forces du mal. Pour ce faire, il peut courir sur les murs, escalader des parois ou encore utiliser son sabre.

Pour sa première apparition sur la nouvelle génération de consoles, Prince of Persia prend une nouvelle direction artistique avec des graphismes en “cel-shading”, donnant l’impression de regarder un dessin animé.

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ène du jeu vidéo “Prince of Persia”

Les développeurs ont voulu rendre le jeu tout de suite accessible, au risque qu’il soit rapidement achevé. Le joueur est en effet très souvent assisté, Elika permettant au Prince de revenir immédiatement à la vie dès qu’il rate une action.

(“Prince of Persia”: Déconseillé aux moins de 12 ans – Développeur: Ubisoft – Editeur: Ubisoft – 70 euros sur Playstation 3 et Xbox 360)

– Animal Crossing: Let’s Go to the City – Véritable simulation de vie, “Animal Crossing: Let’s Go to the City” place le joueur aux commandes du dernier arrivant d’un village, qui doit aussitôt se trouver un logement et faire connaissance avec ses concitoyens. Au fil de l’aventure, il doit gagner de l’argent pour pouvoir acheter de nouveaux vêtements, meubles et autres accessoires.

L’originalité de ce jeu réside dans sa gestion du temps, le jeu utilisant l’horloge interne de la Wii. Ainsi, s’il est minuit dans le monde réel, il est la même heure dans le logiciel, ce qui rend inaccessibles certains commerces par exemple. De la même manière, le sol sera recouvert de neige l’hiver, tandis que les arbres seront fleuris l’été.

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ène du jeu vidéo “Animal Crossing: Let’s Go to the City”

Un mode en ligne permet de faire visiter son village, généré aléatoirement au début du jeu, à ses amis mais aussi de parcourir le leur, tout en communiquant avec la voix grâce à l’accessoire Wii Speak, commercialisé spécialement pour la sortie de ce logiciel.

(“Animal Crossing: Let’s Go to the City” – A partir de 3 ans – Développeur: Nintendo – Editeur: Nintendo – 50 euros sur Wii, 70 euros en pack avec le Wii Speak)

– Sonic Unleashed: La Malédiction du Hérisson – Le Docteur Eggman ayant réveillé une créature qui menace sa planète, Sonic doit retrouver les sept émeraudes du Chaos pour la sauver et conjurer le sort qui le frappe: la mascotte de Sega, ensorcelée par son ennemi de toujours, se transforme désormais en hérisson-garou sitôt la nuit tombée.

Cette double apparence a des conséquences sur la progression du joueur puisque les niveaux changent en fonction du moment de la journée.

Le joueur doit gérer son parcours: certains bonus ramassés en cours d’aventure permettent de faire progresser son personnage en insistant sur un point précis, sa rapidité, sa puissance ou encore son endurance.

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ène du jeu vidéo “Sonic Unleashed: La Malédiction du Hérisson”

Très joli, avec des couleurs éclatantes, le jeu bénéficie également de musiques collant parfaitement aux différentes zones visitées. Sa durée de vie est toutefois assez courte, en raison notamment de l’absence d’un mode coopératif à deux joueurs.

(“Sonic Unleashed: La Malédiction du Hérisson – A partir de 7 ans – Développeur: Sega – Editeur: Sega – 60 euros sur Playstation 3 et Xbox 360)

– Tomb Raider Underworld – Lara Croft, qui avait connu un passage à vide lors de la précédente génération de consoles, regagne peu à peu ses lettres de noblesse depuis l’arrivée des nouvelles machines. Dans ce nouveau jeu, l’héroïne d’Eidos part à la recherche de sa mère, qu’elle pense être prisonnière à Avalon, une cité mythique.

Comme dans les autres Tomb Raider, le joueur va devoir explorer plusieurs destinations exotiques, et y affronter de nombreux ennemis armés mais aussi des animaux sauvages. La prise en main du personnage se révèle relativement facile, malgré quelques problèmes d’angles de caméra lors de certaines phases de plates-formes qui obligent à recommencer plusieurs fois une même séquence.

Techniquement, le jeu est très réussi, avec de superbes effets de lumière. Quelques bugs regrettables sont cependant de la partie, notamment des enchevêtrements de textures qui auraient pu être corrigés avec un peu plus de peaufinage.

(“Tomb Raider Underworld – Déconseillé aux moins de 16 ans – Développeur: Crystal Dynamics – Editeur: Eidos Interactive – 65 euros sur Playstation 3 et Xbox 360)

– Tom Clancy’s EndWar – Dans un futur proche, les ressources en pétrole se sont raréfiées. L’Europe, les Etats-Unis et la Russie s’affrontent pour avoir accès aux derniers gisements découverts au cours de ce qui est devenu la Troisième Guerre mondiale. Contrairement aux autres jeux de stratégie en temps réel, Tom Clancy’s Endwar a été pensé pour les consoles dès le départ et pas seulement adapté du PC. Malgré un scénario déjà vu, il se distingue grâce à un système de reconnaissance vocale très abouti, qui permet au joueur de contrôler très facilement toutes ses unités par la voix.

Le choix de placer la caméra à proximité de l’action empêche cependant d’avoir une vue globale des opérations en cours, et les graphismes sont d’une qualité très inégale. Ces quelques défauts n’empêchent pas ce logiciel d’être le titre du genre le plus agréable à diriger sur une console.

(“Tom Clancy’s EndWar” – Déconseillé aux moins de 16 ans – Développeur: Ubisoft – Editeur: Ubisoft – 70 euros sur Playstation 3 et Xbox 360)