Le pétrole hésite à l’ouverture à New York, sur fond de recul du dollar

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à essence (Photo : Behrouz Mehri)

[22/12/2008 14:25:26] NEW YORK (AFP) Les prix du pétrole étaient hésitants lundi à l’ouverture des échanges à New York, sur fond de recul du dollar et d’un temps froid, après la glissade observée vendredi sur le précédent contrat de référence.

Vers 14H10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” pour livraison en février, nouveau contrat de référence, s’échangeait à 42,35 dollars, en baisse d’1 cent par rapport à son cours de clôture de vendredi.

Les prix avaient glissé en fin de semaine passée jusqu’à 32,40 dollars, un niveau qui n’avait pas été vu depuis le 9 février 2004, sur le contrat de référence pour livraison en janvier qui expirait.

Lundi matin, les prix résistaient à la tendance baissière grâce à une petite aide du dollar, en recul, a indiqué Phil Flynn, de Alaron Trading. Un affaiblissement de la monnaie américaine, dans laquelle sont libellés les échanges, rend les prix plus attrayants pour les investisseurs munis d’autres devises.

Les volumes d’échanges restaient limités trois jours avant les fêtes de fin d’année.

Le temps froid qui s’est installé aux Etats-Unis soutenait par ailleurs les prix du fioul de chauffage.

De plus, “certaines personnes se demandent si l’Opep commence à avoir un impact sur les prix”, a rapporté Phil Flynn, qui estime cependant que ce n’est pas le cas.

Le 17 décembre, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole avait décidé de réduire sa production de 2,2 millions de barils par jour supplémentaires à partir du 1er janvier. Vendredi, le président du cartel Chakib Khelil avait affirmé la volonté de l’organisation d’abaisser sa production “jusqu’à ce que les prix se stabilisent”.

Mais de nombreux acteurs du marché considèrent globalement que l’action de l’Opep n’est pas efficace face à une demande de pétrole en fort ralentissement, sur fond de crise économique.