[23/12/2008 11:32:00] PARIS (AFP)
Un trader dans une banque parisienne (Photo : Patrick Kovarik) |
La Bourse de Paris était en hausse mardi, le CAC 40 prenant 0,63%, en début d’une séance qui s’annonce peu animée en raison de l’approche des fêtes de Noël.
A 09H25 (08H25 GMT), l’indice vedette prenait 19,85 points à 3.171,21 points. Lundi, il s’était replié de 2,31% à 3.151,36 points.
Londres prenait 1,03%, Francfort 0,23% et l’Eurostoxx 50 0,34%.
Le marché parisien devrait rester calme mardi alors que beaucoup d’acteurs sont déjà partis pour boucler leurs bilans avant la fin de l’année.
Cependant, “les nouvelles continuent d’alimenter les craintes sur la dégradation de l’économie”, estime le CM-CIC dans une note. Lundi, ce sont les craintes entourant le secteur automobile qui ont été ravivées.
Après Toyota, qui a prévenu qu’il subira la première perte d’exploitation de son histoire lors de l’exercice 2008-2009, les trois constructeurs américains, General Motors, Ford et Chrysler ont subi lundi soir un nouvel abaissement de leurs notes par deux agences de notation.
En France toutefois, Peugeot a tenu des propos un peu rassurants, expliquant que la prime à la casse permettait d’atténuer l’effondrement des ventes de véhicules neufs au cours du mois de décembre.
Dans l’Hexagone également, les dépenses de consommation des ménages en produits manufacturés ont augmenté de 0,3% en novembre.
Peugeot était en hausse de 2,20% à 11,84 euros, ainsi que Renault qui prenait 1,21% à 17,20 euros et Michelin 2,72% à 36,98 euros.
Casino Guichard grimpait lui de 4,11% à 50,39 euros. Le distributeur et Galeries Lafayette ont prolongé de trois ans, jusqu’en 2012, leur accord de partenariat au sein de leur filiale à 50-50 Monoprix.
EADS progressait de 1,46% à 11,44 euros alors que Nicolas Sarkozy pourrait signer d’importants contrats au Brésil. Selon le quotidien économique français Les Echos, la France et le Brésil devraient signer une série de contrats dont le plus important repose sur la vente d’armements pour 8,6 milliards d’euros dont 5,2 milliards reviendraient à DCNS (notamment quatre sous-marins à propulsion classique de type Scorpenes), et à Eurocopter, filiale d’EADS (une cinquantaine d’hélicoptères).
Parmi les baisses, BNP Paribas ne sortait toujours pas du rouge: la banque perdait 0,66% à 29,46 euros.