Le départ vers d\’autres cieux s’appelle la liberté, celle de choisir ses
projets professionnels en fonction de ses valeurs, besoins et attentes
personnelles. Travailler quelques années ici, quelques autres ailleurs, un peu
dans le public, dans le privé, dans le bénévolat, changer de métier, de lieu,
d’entreprise, de projet, quelle meilleure façon que de développer son
employabilité et ses compétences ?
Moi j’éprouve plutôt de la fierté à chaque fois qu’un Tunisien s’impose au
niveau mondial, quelle meilleure preuve de l’excellence de notre système
d’éducation ? Cessons de traiter les gens comme des enfants à qui on refuse le
droit de devenir des adultes et de mener leur propre vie parce qu’on s’est
dépensés pour leur éducation. Et puis grâce aux TIC, on peut toujours profiter
des compétences de M. Slim Chaker à distance. Pourquoi refuserait-on à des
cadres ce que nous acceptons pour des sportifs de haut niveau qui évoluent dans
des équipes à l’étranger. Par analogie, nous pourrions trouver des accords pour
que ces cadres donnent par exemple 10% de leur temps à des projets nationaux
comme les sportifs tunisiens reviennent pour jouer dans la sélection nationale.
Les solutions gagnant-gagnant existent.
Anissa Ben Hassine
Réaction à l’article : Slim
Chaker, un départ de plus
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