L’agence japonaise des services financiers a dernièrement amendé certaines
réglementations financières pour les adapter aux opérations financières
islamiques, selon «Asahi», un portail asiatique de l’actualité. Disons que
le marché existe. On l’estime actuellement à près de 1 trillion de dollars
avec un potentiel qui peut atteindre 3 trillion de dollars.
Cet intérêt à la finance islamique réside dans le fait qu’il s’agit d’un bon
moyen pour faire face à la crise financière actuelle mais surtout pour
attirer les fonds pétroliers. Déjà, l’année dernière, le gouvernement
japonais a annoncé l’initiative de la porte d’Asie qui inclut entre ses
objectifs la promotion de la finance islamique comme moyen pour développer
le marché obligataire asiatique et stimuler l’économie japonaise.
Selon la même source, le secteur privé japonais s’est engagé dans plusieurs
projets à l’étranger tout en usant du financement hallal, à savoir en Arabie
Saoudite et en Malaisie où la finance islamique est développée.
Par ailleurs, l’engagement du secteur bancaire se fait montrer de plus en
plus. La plus engagée est la Banque japonaise de coopération internationale
dont l’un des objectifs est d’accumuler le know-how et l’expérience dans la
finance islamique. Elle est, d’ailleurs, la première banque japonaise à
joindre le conseil des services financiers islamiques, une organisation
internationale basée en Malaisie.