Comme j’envie M. Chaker de sa décision de s’expatrier et comme je regrette de ne
pas l’avoir fait lorsque le Commissariat à l’Energie
Atomique avait fermé ses portes en 1967.
Licencié en sciences physiques et ingénieur en génie atomique en 1964 de l’INSTN
français, j’avais préféré rester dans mon pays et
contribuer un tant soit peu à la construction de notre jeune Etat, au moment où
les ingénieurs s’y comptaient sur le bout des doigts ;
pourtant les possibilités d’embauche en France étaient réelles, ce pays ayant
décidé depuis De Gaulle de développer cette forme d’énergie
d’une manière extraordinaire : Actuellement, l’énergie issue des réacteurs
nucléaires dépasse les 70% du total énergie en France.
Durant les années soixante, le patriotisme n’était pas un vain mot. Servir mon
pays était le leitmotiv de tous, et particulièrement ceux
qui avaient assisté à la décolonisation et notamment à la bataille de Bizerte,
ma ville natale.
Malheureusement et malgré les sacrifices pour apprendre de nouveaux métiers
(aléas de la reconversion), j’ai dû prendre ma retraite
anticipée il y a 15 ans, après avoir passé 18 ans sans discontinuer au poste de
DGA, et ce dans d’importantes institutions nationales. Ce
qui m’a le plus chagriné, c’est que personne parmi nos hauts responsables n’a
pris le soin de s’informer sur les motifs de ma décision.
Voila pourquoi j’approuve pleinement la décision de M. Chaker et regrette de
n’avoir pas pris cette voie.
Bon vent à cet ex-responsable dont j’ai eu à apprécier la compétence.
Mohamed Habib GUETARI, Ingénieur en Génie Atomique
Réaction à l’article : Réaction
pour l’article : Slim Chaker, un départ de plus
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