Ne nous voilons pas la face, nous savons tous que 2009 sera
une année difficile. D’abord par le fait que les répercussions des deux crises
majeures que nous avons affrontées en 2007 et 2008 se feront ressentir au cours
de cette année. Et puis parce que nous avons à laminer quelques problèmes
urgents qui font tout sauf faciliter la vie aux chefs d’entreprise.
Nous avons ainsi assisté au cours des derniers mois à un phénomène dangereux
qui risque de nous retarder de la pire des manières. Ce phénomène, c’est la
perturbation à répétition de la connexion Internet car une telle perturbation
pèse tout de suite sur la qualité des e-mails que les entreprises ont désormais
adoptés comme moyen de communication et de travail.
Passons sur la communication locale… ! Et allons tout de suite au centre du
sujet ; là où il s’agit des entreprises tunisiennes les plus critiques pour nos
équilibres économiques : les entreprises exportatrices. Les e-mails servent à
absolument tout ce qui concerne les relations avec leurs partenaires étrangers ;
c’est-à-dire qu’ils sont devenus des outils de travail irremplaçables qui
s’étendent au-delà de leur vocation (propositions, suivi, facturation,
information…) vers ce que les autres pensent de nous.
Que dire à un partenaire qui constate que ces communications accrochent tout
le temps à quelque chose et ne circulent pas aussi fluidement qu’elles le
devraient, alors qu’il entend à tout bout de champ que nous voulons devenir un
Centre régional d’affaires et de services ? N’y revenons plus en 2009 svp !