[05/01/2009 16:53:49] PARIS (AFP)
âtiment historique de la Bourse de Paris (Photo : Stéphane de Sakutin) |
La Bourse de Paris oscillait autour de l’équilibre lundi en fin de matinée, le CAC 40 grappillant 0,01% dans un marché qui pâtit du recul des valeurs automobiles et bancaires, après un bond spectaculaire vendredi.
A 12H22, l’indice vedette gagnait 0,41 point à 3.350,10 points dans un volume d’échanges réduit de 936 millions d’euros.
Lors de la première séance de l’année, vendredi, l’indice vedette a fini sur une très forte hausse de 4,09% à 3.349,69 points, dans un volume de transaction très faible.
A la même heure, Londres prenait 1,01%, Francfort 1,16% et l’Eurostoxx 50 0,98%.
La place parisienne avait ouvert dans le vert, portée par la hausse de la Bourse de New York vendredi et celle de Tokyo lundi.
Les investisseurs anticipaient notamment de nouvelles mesures de relance de l’économie aux Etats-Unis.
Le chef de la majorité démocrate à la Chambre des représentants Steny Hoyer a estimé dimanche que le plan de relance de l’économie américaine, qu’il a chiffré entre 775 et 1.000 milliards de dollars, devrait être adopté au plus tôt “début février”.
“Après une très mauvaise année 2008, 2009 pourrait commencer de manière plus positive. Les investisseurs attendront toutefois des signes d’arrêt de dégradation de l’activité”, remarque le courtier Aurel dans une note.
Le marché parisien est tiré vers le bas par le fort repli des valeurs automobiles alors que les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 15,8% en France en décembre. Sur 2008, le recul des ventes atteint 0,7%.
Renault chute de 4,43% à 19,07 euros. Michelin résiste (+0,10% à 39,32 euros) tandis que Peugeot perd 1,04% à 62,44 euros.
Les valeurs bancaires sont victimes de la défiance des investisseurs. BNP Paribas cède 1,83% à 32,10 euros, Crédit Agricole 2,09% à 8,42 euros et Société Générale 1,24% à 36,63 euros.
Air France-KLM reste en hausse (+1,43% à 9,94 euros). Le groupe aurait accepté de relever son offre de 250 à 300 millions d’euros pour prendre 25% de la compagnie italienne Alitalia, affirme lundi le quotidien économique Les Echos sans citer ses sources.