Le plan de relance d’Obama pourrait comporter 300 mds d’allègements fiscaux

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ésident élu Barack Obama le 4 octobre 2008 à Newport News. (Photo : Stan Honda)

[05/01/2009 15:07:18] WASHINGTON (AFP) Le plan de relance de l’économie américaine que le président élu Barack Obama doit tenter de finaliser lundi avec les parlementaires au Congrès, prévoit des réductions d’impôts de 300 milliards de dollars, rapportent lundi le Wall Street Journal et le New York Times.

Le plan de relance de Barack Obama pourrait atteindre entre 775 milliards de dollars et 1.000 milliards de dollars. Selon les deux quotidiens, les allègements fiscaux pour les particuliers et les entreprises pourraient représenter 40% du plan de relance.

M. Obama espère que ces baisses d’impôt destinées à ceux qui gagnent moins de 200.000 dollars par an, ainsi qu’un crédit d’impôt d’un an pour les entreprises qui embauchent – pour 40 à 50 milliards de dollars – contribueront à “sauver ou créer” trois millions d’emplois d’ici 2011.

Mais ces allègements fiscaux, décrits par le Wall Street Journal comme plus importants que tous ceux mis en place par George W. Bush pendant sa présidence, sont aussi destinés à rallier le camp républicain.

Pour le quotidien, ces réductions d’impôts massives pourraient en effet “permettre de rallier plus facilement les républicains qui ont insisté sur le fait que toute initiative devait préférer les baisses d’impôts aux dépenses”.

Les démocrates espèrent faire adopter le plan de relance au Congrès peu après l’investiture présidentielle du 20 janvier. M. Obama, arrivé dimanche à Washington, doit se rendre au Capitole dans la journée pour tenter d’en finaliser les modalités avec les dirigeants parlementaires.

“Nous travaillons avec le Congrès pour élaborer un plan de réduction d’impôts basé sur un principe simple: qu’est-ce qui aura l’impact le plus important et le plus immédiat sur les créations d’emplois dans le secteur privé et le renforcement de la classe moyenne?”, a déclaré Stephanie Cutter, porte-parole de l’équipe de transition de Barack Obama, citée par le Wall Street Journal.

“Nous sommes guidés par ce qui marche, pas par l’idéologie ou les intérêts particuliers”, a-t-elle ajouté.