C’est hier lundi 5 janvier 2009 que le ministre nigérien des
Mines, Mohamed Abdoullahi, et la présidente du directoire d’Areva, Anne
Lauvergeon, ont signé à Niamey la convention minière attribuant au groupe
nucléaire français le permis d’exploitation du gisement minier d’uranium d’Imouraren,
dans la région d’Agadez (centre-ouest du pays), souligne un communiqué d’Areva
qui précise que “cette étape marque le renforcement du partenariat historique
qui unit depuis un demi-siècle le Niger et Areva. Elle couronne trois ans de
travaux de recherche et de développement du gisement”.
Selon les termes de cet accord, la répartition capitalistique s’établit comme
si : 66% pour Areva et 34% pour l’Etat nigérien dans la société qui va être
créée en vue de l’exploitation de ce gisement, dont le démarrage de la
production est prévu pour 2012.
Après la cérémonie de signature, M. Abdoullahi a déclaré que : “Avec une
production à terme estimée à 5.000 tonnes par an pendant plus de 35 ans, 800
milliards de francs CFA d’investissement et la création de 1.400 emplois
directs, l’exploitation de ce gisement est le plus grand projet industriel
jamais envisagé au Niger”.
En tout cas, par les temps qui courent, il s’agit d’une bonne affaire pour
les deux parties, puisque les experts d’Areva estiment qu’Imouraren constitue le
gisement le plus important d’Afrique et le deuxième du monde, et devrait à moyen
terme permettre à ce pays de doubler sa production actuelle et de se placer au
2ème rang mondial des producteurs d’uranium. Pour le Niger, donc, c’est une
rentrée d’argent frais permanente qui se profile à l’horizon et la création
d’emplois…