La fuite des cerveaux est une maladie qui ronge notre économie. Plusieurs
raisons peuvent expliquer le fait que ces grandes compétences préfèrent quitter
la Tunisie ou du moins ne pas y retourner. D’abord, le niveau des salaires des
ces “super-diplômés” reste très bas par rapport aux salaires qu’ils pourraient
toucher en Occident. Ne parlons pas des pays du Golfe où les salaires des
ingénieurs et des financiers dépasse fréquemment les 4000$. De plus, à
l’étranger, ces personnes sont habituées à des conditions adéquates pour créer
et diriger leur entreprise. Lorsqu’elles reviennent au bled, elles constatent un
climat d’affaires assez pourri, la confiance qui trouve de moins en moins sa
place dans les transactions, des banques qui ferment parfois le robinet du
crédit, une administration laxiste et partisane du tristement célèbre “Revenez
demain”, une réglementation des change stricte en comparaison avec la libre
circulation des devises en Occident… Comment voulez-vous que ces diplômés des
Grandes Écoles restent en Tunisie? Offrons-leurs d’abord des conditions propices
aux affaires!!
BEN SALAH H.
Réaction à l’article :
Slim Chaker, un départ de plus
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