Les entreprises suisses n’évoquent pas de craintes particulières par rapport
à l’impact de la crise financière et économique sur l’Afrique du Nord.
En Tunisie, selon Philippe-Olivier Béguin, conseiller d’ambassade, les
compagnies suisses suivent de près «l’évolution» de la crise. Elles se
trouvent essentiellement dans des activités touchant aux manufactures de
produits spécialisés, fournitures d’équipements, agroalimentaires et
pharmaceutiques…
En Algérie, les investissements suisses ne sont pas encore «très
importants», se limitant à une source d’eau exploitée par Nestlé Waters,
précise Jean-Claude Richard, l’ambassadeur. Une quarantaine d’entreprises
suisses y ont par ailleurs un représentant pour réaliser leurs affaires
commerciales. Les machines agricoles, les médicaments, les transports
(trains, funiculaires, transport maritime), l’ingénierie électrique, sont
les principaux secteurs représentés.
Au Maroc, «aucune» entreprise suisse n’a pris des mesures particulières pour
surmonter la crise. «N’étant pas directement intégré au système financier
mondial, il n’y a, pour l’instant, pas de crise financière à proprement
parler dans le royaume», fait remarquer une employée de l’ambassade.
Les firmes helvétiques sont préservées des fluctuations de production de la
«grande industrie», et n’ont pas encore fait part aux autorités de
l’ambassade de leurs “préoccupations” en relation avec la crise actuelle.
Source : ATS (Dakar)