[13/01/2009 15:23:53] BERLIN (AFP)
ère et le vice-chancelier allemands Angela Merkel (D) et Frank-Walter Steinmeier, le 13 janvier 2009 à Berlin (Photo : Axel Schmidt) |
La chancelière allemande Angela Merkel et le vice-chancelier Frank-Walter Steinmeier ont défendu mardi le nouveau plan de relance de 50 milliards d’euros décidé par la coalition gouvernementale.
Ce plan va “libérer des forces en faveur de la croissance et de l’emploi”, a estimé la chancelière conservatrice.
“Défendre l’emploi est ce qui nous guide”, a dit Mme Merkel au cours d’une conférence de presse de présentation de ce qu’elle a qualifié de “plus grand plan de relance de l’histoire de la République fédérale d’Allemagne”, donc depuis 1945.
L’adoption de ce plan “rend compte à la fois de la dimension de la crise, et de la détermination du gouvernement”, a déclaré la chancelière.
Le ministre des Affaires étrangères social-démocrate, également numéro deux du gouvernement et surtout futur adversaire de Mme Merkel aux législatives de septembre, a lui assuré que l’Allemagne, critiquée pour sa frilosité, faisait plus contre la crise économique que n’importe quel autre pays européen.
“Quand je regarde autour de moi en Europe, je ne vois pas vraiment qui fait plus, qui fait mieux ciblé”, a lancé M. Steinmeier.
Il a estimé que le nouveau plan “répondait aux attentes” qui pèsent sur la première économie européenne”, longtemps accusée de frilosité face à la crise.
Mme Merkel a elle fait valoir que pour mettre au point son deuxième plan de relance, le gouvernement s’était livré à “une analyse prudente” plutôt que “de se lancer dans une compétition aux mesures de relance de court terme.”
La coalition des sociaux-démocrates et des chrétiens-démocrates au pouvoir en Allemagne s’est mise d’accord lundi en soirée sur un plan de relance de 50 milliards d’euros fondé principalement sur des investissements publics et des baisses d’impôts.
Berlin avait déjà lancé à l’automne dernier une première initiative de relance dotée de 31 milliards d’euros, très vite jugée insuffisante et trop timorée face à la gravité de la crise économique.