Je suis enseignante universitaire et je constate chaque jour la baisse du niveau
des étudiants. Mais faut-il tout mettre sur le dos de l’enseignement supérieur,
je ne pense pas. Il ne faut pas oublier que les étudiants arrivent après 13
années passées sur les bancs des écoles et lycées où ils auraient dû apprendre
les rudiments de la langue. Ce n’est pas à nous de leur apprendre l’art de la
conjugaison et de la grammaire.
Vous vous demandez comment ils ont eu leurs maîtrises, mastères ou doctorats,
commencez par savoir comment ils ont obtenu leurs baccalauréats. Si la réforme
est nécessaire, elle ne doit pas se limiter à l’enseignement supérieur mais
englober tout le système depuis le primaire ; car après tout une matière
première défectueuse ne pourra en aucun cas donner un produit fini de qualité.
Chiraz Ghozzi-Nékhili MA à l’ISCAE
Réaction à l’article : Tunisie
– Enseignement supérieur : La retraite à 70 ans, portée d’une décision
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