Le Premier ministre russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainienne Ioulia Timochenko le 14 novembre 2008 (Photo : Alexey Nikolsky) |
[17/01/2009 11:54:40] MOSCOU (AFP) La rencontre à Moscou des Premiers ministres russe Vladimir Poutine et ukrainien Ioulia Timochenko sur la crise du gaz commencera avec au moins une heure de retard, soit pas avant 15H30 (12H30 GMT) au lieu de 14H30 comme cela avait été initialement annoncé, a dit à l’AFP un porte-parole du gouvernement russe.
“Tout a été retardé d’au moins une heure”, a déclaré ce porte-parole, sans en donner la raison.
Vladimir Poutine, qui vient d’effectuer un voyage officiel de deux jours en Allemagne, s’entretiendra au siège du gouvernement russe avec son homologue Ioulia Timochenko, qui avait quitté Kiev dans la matinée, officiellement pour “une visite de travail” dans la capitale russe.
Le président de la compagnie d’Etat du gaz russe Gazprom, Alexeï Miller, et son homologue du groupe ukrainien Naftogaz, Oleg Doubina, prendront également part aux négociations, toujours selon les agences citant le service de presse gouvernemental.
D’autres responsables russes et ukrainiens y assisteront aussi.
ère allemande, Angela Merkel, et le Premier ministre russe Vladimir Poutine le 16 janvier 2009 à Berlin (Photo : Michael Kappeler) |
M. Poutine s’est dit samedi à Dresde (Allemagne) “optimiste”, considérant qu'”au bout du compte”, la Russie et l’Ukraine devront “trouver un accord”.
“Je suis un optimiste. Si vous me demandez quelles perspectives je vois, je vois qu’au bout du compte, nous allons devoir trouver un accord”, a lancé le Premier ministre russe.
“Notre objectif primordial est de reprendre le transit du gaz russe vers l’Europe. L’Ukraine en a besoin parce que notre image de pays de transit est ternie et il existe une menace de destruction de notre système de gazoducs si le transit ne reprend pas”, a, de son côté, expliqué Mme Timochenko, quelques heures avant son départ pour Moscou.
Un intense ballet diplomatique était prévu samedi à Moscou pour tenter d’arrêter la “guerre du gaz” dont l’Europe souffre pour la deuxième semaine consécutive, avec en point d’orgue la rencontre Poutine-Timochenko.
Les Ukrainiens empêchaient toujours samedi le passage du gaz russe par leur territoire, a accusé Gazprom, comme chaque jour depuis mardi, date à laquelle une tentative de rétablir le transit de ce gaz, interrompu le 7 janvier, s’était soldée par un échec.