[17/01/2009 09:47:37] PARIS (AFP)
ésident de BNP Paribas, Michel Pébereau, le 3 avril 2006 à Koweït City (Photo : Yasser al-Zayyat) |
Le président de BNP Paribas, Michel Pébereau, et le directeur général, Baudouin Prot, auraient informé le conseil d’administration de la banque de leur volonté de renoncer à leur rémunération variable pour l’exercice 2008, selon le site internet du Figaro de vendredi.
L’an dernier, précise le quotidien dans sa version informatique, ils avaient respectivement touché 875.000 et 2,27 millions d’euros au titre de cette part variable.
Les deux dirigeants se sont ainsi pliés à la volonté du président Nicolas Sarkozy, qui a demandé jeudi aux dirigeants des banques françaises de suspendre cette année la “part variable” de leurs rémunérations sur les résultats de 2008, en contrepartie du soutien financier que l’Etat leur a apporté. Il avait même estimé que ce serait “bien la moindre des choses”.
Selon le Figaro, BNP Paribas fera pourtant partie des quelques établissements européens qui dégageront un bénéfice pour 2008, qui devrait avoisiner 3 milliards d’euros, un résultat qui donne droit à un bonus pour ses dirigeants.
L’Etat a accordé aux banques françaises en décembre une première tranche de prêts de 10,5 milliards d’euros. Le ministère des Finances a précisé cette semaine que les banques pourraient bénéficier d’un nouveau prêt de l’Etat de 10,5 milliards d’euros d’ici la fin du premier trimestre, ce qui porterait l’aide publique à 21 milliards d’euros.
Six grandes banques françaises avaient bénéficié de la première tranche de fonds débloqués par l’Etat: Crédit Agricole, BNP Paribas, Société Générale, Crédit Mutuel, Caisse d’Epargne et Banque Populaire.