Un chiffre surprenant que celui qu’a donné Mme Amel Ben
Farhat, directrice de l’Unité de gestion du programme national de promotion de
la qualité, en parlant aux médias des dispositions prises par le ministère de
l’Industrie concernant le Grand prix du président de la République.
De fait, elle a annoncé que 32 entreprises uniquement ont présenté leurs
dossiers de candidature, même si ce chiffre est supérieur à celui du concours
précédent où les participations n’ont été que de 26 !
Il faut savoir que les entreprises industrielles et de services connexes à
l’industrie de toutes tailles sont concernées… Il faut et il suffit qu’elles
soient implantées en Tunisie et qu’elles aient mis en place un système qualité,
c’est-à-dire qu’elles soient certifiées produits et systèmes. Sous ces
conditions, plus de 900 entreprises constituent le vivier naturel dans lequel le
concours est supposé trouver des candidats.
Cela implique que seulement une entreprise sur trente se sent concernée par
cet événement dont les objectifs vont évidemment bien au-delà d’un simple
concours. Car cette initiative veut instituer une tradition qui souhaite
reconnaître l’apport du management global par la qualité dans l’amélioration de
la compétitivité, valoriser les efforts des entreprises qui se sont distinguées
par une démarche qualité exemplaire et inciter les autres entreprises à suivre
le même chemin.