Un ordinateur portable (Photo : Justin Sullivan) |
[22/01/2009 18:10:16] PARIS (AFP) Plus de la moitié des internautes (52%) pratiquent la télévision de rattrapage, dite “catch up TV”, sans que ce nouveau mode de consommation compromette la consommation traditionnelle des programmes, selon une étude de l’agence de publicité GroupM publiée jeudi.
Selon cette étude réalisée du 24 au 29 octobre 2008 et portant sur 765 internautes âgés de 16 à 60 ans, 52% des sujets interrogés déclarent visionner des programmes TV sur Internet après leur diffusion. Un quart d’entre eux sont même des utilisateurs réguliers de ce service.
Si l’on compare les profils (en fonction du sexe, de l’âge ou de la catégorie sociale), le profil de l’internaute qui regarde les programmes en différé sur Internet ne diffère pas de celui de l’internaute moyen. Ce constat reste valable même lorsqu’on s’intéresse aux utilisateurs réguliers de la télévision de rattrapage.
Comme dans la consommation en direct, les séries télévisées américaines et les programmes d’information arrivent en tête des programmes consommés en différé. Sur 404 internautes ayant regardé une émission de rattrapage au cours du mois écoulée, 35% avaient regardé des séries américaines, 31% des émissions d’information.
Les hommes de plus de 35 ans utilisent plutôt le rattrapage pour les programmes d’information et les documentaires. Ceux de moins de 35 ans, plutôt pour les programmes humoristiques. Côté femmes, le rattrapage est plutôt utilisé pour les séries américaines.
Logiquement, 76% des utilisateurs de la télévision de rattrapage regardent un programme parce qu’il n’ont pas pu le voir au moment de sa diffusion normale. Cependant, 56% des utilisateurs regardent les vidéos après avoir déjà suivi tout ou partie de l’émission à la TV.
Enfin, 56% des utilisateurs réguliers de la télévision de rattrapage déclarent que leur consommation de TV classique n’a pas changé et 30% déclarent qu’elle a même augmenté. Il y a “peu ou pas de cannibalisation vis-à-vis de la consommation de TV en linéaire”, conclut l’étude de GroupM.