Le matériel électronique de sécurité utilisé dans les bâtiments publics et
privés (administrations, industries, locaux…) n’est plus figé ou
standardisé. De nos jours, il devient de plus en plus une affaire très
personnelle, en ce sens que seul son usager en connaît le système, le mode
de fonctionnement, le code, pour tout dire. C’est en cela que se démarque
SEMA (Société de Sécurité Electronique et de Maintenance) par rapport à tous
les revendeurs de matériel de sécurité.
D’ailleurs, SEMA n’a pas pour vocation la vente dudit matériel. Selon les
besoins des uns et des autres, selon, surtout, la spécificité de telle ou
telle activité, elle étudie, conseille, propose le type de matériel
approprié et, au besoin, procède à son installation. Par conséquent, ses
services vont de la conception jusqu’à la mise en service de solutions de
sécurité électronique, en passant par l’assistance, le suivi et même la
formation. En gros, le matériel de sécurité tourne autour de la vidéo
surveillance, l’anti-intrusion, caméra de contrôle d’accès (ou code),
l’alarme incendie, le DVR (enregistreur numérique d’images) et le réseau
informatique qui permet le contrôle à distance (Internet).
SARL créée en 2004 avec 15 mille dinars pour capital, SEMA qui emploie sept
techniciens supérieurs en sécurité (ressortissants de l’ISED) s’est fait
petit à petit un nom et une réputation qui lui ont valu de prêter ses
services à d’importantes références tels le ministère de l’Equipement
(tunnels de Bab Saâdoun et Bab Souika), l’usine ITAP, la Société Tunisienne
du Sucre (Béja) et quelques hôtels de Tunisie pour ne citer que quelques
unes. Aujourd’hui, SEMA caresse l’ambition d’exporter son savoir-faire
au-delà de nos frontières, et à commencer par quelques pays maghrébins et
africains.
Technicien supérieur diplômé de l’ENIT, le gérant, M. Sofiène Msakni, a
d’abord exercé ses fonctions auprès de TTE (Tunisia Télécoms Electriques),
puis à Tunisie Câbles, ensuite à Pro-Loisirs (Société française spécialisée
dans la conception des discothèques, entre autres), et enfin avec Samsung
(télécoms).
L’heure n’est pas encore au bilan, mais SEMA pense avoir terminé l’exercice
2008 avec un chiffre d’affaires plutôt honorable de 80 mille dinars.