Dommage pour un pays dont la seule richesse déclarée, c’est des hommes et des
femmes pleins d’intelligence. Plusieurs de mes enseignants à l’université
étaient souvent présents par leur absence; ils ont raison, le consulting
rapporte plus, surtout s’ils ont des bourses, pour faire des bureaux dans les
quartiers chic…, désolé je veux dire des laboratoires de recherches !!!
Et si par hasard ils étaient dans les salles, c’est pour se donner à leur
divertissement favori, à savoir vanter leur réussite. Ce n’est pas grave, je
peux me rattraper avec des enseignants de qualité en mastère !
Dommage pour moi, c’est le même scénario avec des admis pistonnés et des profs
qui ne veulent que détruire la volonté de réussir de leurs étudiants. Thèse de
doctorat ? Non, je n’ai pas envie de vivre le même calvaire, ni bibliographie,
ni centre de recherche, ni encadreur… Ah, lui il se croit le roi du monde, je
passe des heures à l’attendre pour demander un conseil, mais franchement la
réponse ne valait pas la peine.
Après quelques années, je croise des ami(e)s, “dabbrou” des contrats comme ils
disent, alors qu’ils pouvaient à peine écrire une phrase sans plagiat, je vous
parle pas des concours : assistanat, technologue désolé pour moi, je ne suis pas
étudiant chez un membre du jury et mon encadreur est démissionnaire.
Je me tourne vers le privé comme j’ai beaucoup de diplômes (et alors) et des
petites expériences dans des entreprises leaders, je décroche vite un job, mais
la frustration est totale: aucune valorisation de l’homme, aucun signe
d’encouragement, une manière de pensée taylorienne pour ne pas dire autres
choses.
CONSTAT : nous ne valorisons par le capital humain, nous avons beaucoup de
travail à faire dans ce pays avant de crier haut et fort des labels à la mode
gestion des connaissances, société du savoir….. Je ne suis pas pessimiste mais
la route est encore longue.
A.K
Réaction à l’article : Tunisie
– Enseignement supérieur : La retraite à 70 ans, portée d’une décision
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