Enfin, le ministère de l’Agriculture a décidé de se pencher
sérieusement sur la situation structurelle de l’Office national de l’huile (ONH)
et de commander une étude sur l’avenir et l’évolution future de cet
établissement public à caractère industriel et commercial.
Créé, depuis 79 ans, l’Office national de l’huile (ONH) demeure, en dépit
d’une réorganisation en 1970, une structure bureaucratique plombée par
l’inefficience.
Cette entreprise publique a très peu contribué à l’évolution de la valeur
ajoutée de l’huile d’olive locale, laquelle continue à être exportée en vrac et
dans l’anonymat le plus total comme un vulgaire breuvage. Pour mémoire, seuls 2%
de la production oléicole sont conditionnés. C’est dire!
D’ailleurs, c’est dans cet esprit qu’il a été décidé de créer, dans les jours
qui viennent, une filiale de l’ONH qui sera spécialisée dans l’exportation de
l’huile d’olive.
Toutes ces nouvelles ont été annoncées par M. Abdessalem Mansour, ministre de
l’Agriculture et des Ressources hydrauliques, à l’occasion de la tenue de la
2ème session du Conseil national de l’entreprise (samedi 24 janvier 2009).
